Selon sa Présidente, IBM France a été poussé par cette crise inédite à innover et à se transformer pour continuer à accompagner ses clients. Par ailleurs, Béatrice Kosowski estime que si la France dispose d’énormes atouts en matière de numérique, il lui faut relever deux défis majeurs : « la résilience et la souveraineté de nos entreprises, ainsi que le rôle du numérique comme vecteur d’agilité et de compétitivité pour les entreprises. »
SOCIÉTAL.- À 18 mois, du début de cette pandémie mondiale, comment se porte IBM France ?
Béatrice Kosowski.- IBM se porte bien. Si l’on regarde les résultats du premier trimestre 2021 : IBM a obtenu de bons résultats salués par le marché, tout particulièrement portés par la croissance du cloud (+38%), avec des résultats en hausse pour nos divisions Cloud & Cognitive Software (+3,8%), Global Business Services (+2,4%), Systems (+4,3%). Preuve que notre stratégie se concentre sur le cloud et l’Intelligence Artificielle (IA), et répond aux attentes du marché.
Au-delà des résultats, IBM en France a traversé ces derniers 18 mois en étant extrêmement focalisée sur les priorités fixées au regard du nouveau contexte : protéger la santé et la sécurité de nos employés, assurer la continuité opérationnelle de nos clients, assurer la continuité commerciale d’IBM, et – en tant que société « GoodTech » poursuivre ou se fixer de nouveaux engagements sociétaux.
Comment IBM France a affronté la crise ? Qu’avez-vous observé comme changements dans votre écosystème et en particulier, dans vos relations avec vos clients ?
La crise actuelle a accéléré la transformation de nombreux secteurs, et IBM n’y échappe pas. IBM France se transforme aujourd’hui une nouvelle fois en profondeur à l’image d’autres filiales dans le monde, et en cohérence avec les plans de transformation insufflés au niveau du Groupe, notamment dans son approche commerciale ou avec la séparation de ses activités d’infrastructure. Quand vous avez 110 ans, vous savez vous réinventer continuellement pour être un acteur qui compte sur son marché et pour accompagner ses clients.
Concernant notre écosystème, un tournant stratégique et culturel majeur a été enclenché. Nous allons renforcer notre collaboration avec l’écosystème, notamment avec nos partenaires (intégrateurs et fournisseurs de services de technologies), chaque fois que possible. Nous allons également continuer notre stratégie de co-innovation. Je pense aux Garages de Montpellier, Lille ou Nice, ou encore notre siège à Bois-Colombes, où nous travaillons en méthode agile avec nos clients et partenaires pour industrialiser des Preuves de concept (POC), ou pour permettre à nos partenaires de développer leurs compétences autour d'OpenShift et Redhat. Je pense aussi aux travaux de recherche que nous menons avec l’Université de Paris-Saclay et notre laboratoire de recherche de Paris-Saclay.
Quant à nos clients, ils ont pu constater notre solidité dans l’épreuve quand ils ont dû faire face à la crise. Mais aussi notre grande capacité à innover et à les accompagner en mode agile dans une transformation qui s’accélère et qui doit être durable.
Quels enseignements durables avez-vous d’ores et déjà tirés de la crise ?
Les enseignements de cette crise sont nombreux.
Tout d’abord, nous devons être agile. C’est indispensable, la crise nous l’a montré. Faire preuve d’adaptabilité et adopter de nouvelles façons de travailler et de diriger tout en remettant l’humain au centre est indispensable. Quand la vie professionnelle et personnelle ont vu leurs frontières s’estomper, quand le travail à distance est devenu pendant un temps une nouvelle norme, il faut réapprendre à manager ses équipes avec bienveillance et agilité.
Ensuite, la confiance est encore plus critique qu’avant : la confiance de vos équipes et celle de vos clients.
Il faut entretenir la confiance en interne, c’est-à-dire cultiver un sens de l’appartenance, de l’engagement, de la collaboration, y compris à distance. Il est indispensable, que vos clients, quand ils sont dans l’urgence, soient accompagnés, soutenus par un partenaire de confiance qui les aide à se transformer avec des plateformes digitales sécurisées et ouvertes.
Enfin, la protection de l’environnement s’est imposée en parallèle de la résilience face à la crise, comme un prérequis fondamental pour être compétitif, voire survivre. La crise liée à la Covid-19 a, en effet, engendré une prise de conscience encore plus prégnante sur le sujet. En 2021, les entreprises leaders seront celles qui arriveront à se positionner sur le marché avec une approche combinant transformation digitale et décarbonisation.
Avez-vous dû adapter votre stratégie, vos plans d’action à la situation ?
Comme je l’ai évoqué plus haut, nous avons accéléré notre transformation. IBM recentre ses activités sur sa plateforme open Cloud hybride et sur ses capacités d'intelligence artificielle, indispensables à la transformation des entreprises. Nous approfondissons également notre leadership sur les technologies quantiques.
Notre conviction déjà existante du potentiel de l’hybride et de l’open source est venue se renforcer. L'open et l'hybride vont être partout. Vous le savez, le cloud hybride est identifié depuis près de 10 ans comme le segment à plus forte croissance sur le marché du Cloud. Le cloud hybride représente un marché à 1000 milliards de dollars. Il génère, en effet, 2,5 fois plus de valeur qu'une stratégie uniquement Cloud public et 90% des entreprises ont des environnements hybrides. En parallèle, nous continuons développer nos forces au service de nos clients : l’un des meilleurs niveaux de sécurité au monde et d’expertise industrielle.
La crise a consacré le numérique et l’informatique : avez-vous ressenti, perçu, des changements dans les besoins des consommateurs, des entreprises, de l’État ?
De manière générale, nous avons tous pu constater une accélération des usages des outils numériques conséquemment à la crise sanitaire. Ces changements sont une réalité et affectent tous les acteurs de la société civile : les consommateurs et les utilisateurs, les organisations publiques et privées, et l'État.
La crise a accéléré le mouvement de migration des entreprises vers le cloud, qui prennent de plus en plus conscience de l'intérêt de cette solution, et des opportunités qu'elle leur offre en termes de confidentialité, de souveraineté et d'accessibilité.
Au niveau des pouvoirs publics, l'État accélère sa stratégie d'investissement technologique entamée bien avant la crise, et il faut s'en réjouir. Cela se manifeste par de multiples exemples : le plan de relance qui prévoit des investissements massifs dans le numérique, la stratégie nationale quantique annoncée par le Président de la République en janvier 2021, son allocution lors de Vivatech où il a rappelé l'importance de la FrenchTech pour les emplois d'aujourd'hui et de demain en France.
Parallèlement, l'État prend également de plus en plus en compte les risques induits par l'utilisation du numérique, en termes de captation des données, de dépendance à des outils qui ne sont pas forcément localisés en Europe, et aux problèmes de souveraineté et de sécurité que cela peut entrainer dans certains cas. L'État et les entreprises se rejoignent donc sur ce besoin de souveraineté, qui est légitime. IBM y répond en Europe depuis plus de 100 ans et a été l'une des premières entreprises à prendre position publiquement en faveur de la souveraineté technologique nationale et européenne. Pour nous, la technologie doit être au service de la sécurité.
IBM est également très engagée dans l'écosystème national et européen, comme le montre le projet Artificial Intelligence for Digital Automation (AIDA), que nous pilotons et que soutient la Banque Publique d'Investissement (BPI), qui rassemble quatre entreprises et l'université Paris-Saclay pour positionner la France comme un leader mondial de l'IA de nouvelle génération, avec une solution codéveloppée sur le territoire national.
La crise a-t-elle durci les relations avec vos concurrents ?
La compétition est déjà intense dans le monde de l'Information Technology (IT) et il y a des compétiteurs qui ont su tirer profit de la crise, les plateformistes notamment.
Mais, comme je vous le disais, nous sommes rentrés dans une logique où l’écosystème devient primordial. Nous travaillons en coopétition avec d’autres acteurs IT de confiance, dans l’objectif de maximiser la valeur ajoutée pour nos clients. Bien souvent, nos concurrents sont également nos partenaires. Si on prend l’exemple de Redhat, Redhat fonctionne très bien sur Amazon et sur Azure, de même que sur nos serveurs.
Cette coopération est cruciale et nous permet de créer et favoriser les synergies, en particulier dans notre démarche de recherche et développement (R&D). C’est cette logique qui nous guide dans notre implémentation sur le plateau d’innovation de Saclay par exemple.
Pour créer ces synergies, on croit en la supériorité de l’innovation open source, et nous sommes convaincus que notre leadership dans ce domaine est un facteur différenciant pour nos clients. C’est d’ailleurs ce qui a motivé le rachat de Redhat en 2018, et l’on peut s’en féliciter aujourd’hui. En parallèle, nous veillons à ce que nos contributions à l’open source profitent à l’écosystème dans son ensemble.
Comment avez-vous pu innover pendant la période ?
Cette période nous a poussé à innover en termes d’accompagnement de nos clients pour faire face ensemble à cette crise inédite.
Nous avons mis à leur disposition des outils digitaux, mais aussi de nouvelles préconisations et méthodes de travail pour leur permettre de poursuivre leurs activités dans un contexte de « remote working ». De la même façon les projets que nous menions avec eux ont été, dans leur immense majorité, déclinés et adaptés dans des versions purement digitales et ont pu se poursuivre malgré le contexte de crise sanitaire. Les dimensions de créativité, exploration et cocréation, justement propices à l’innovation, ont été maintenues en mode virtuel.
Enfin nous avons adapté nos offres pour répondre aux nouveaux enjeux de distanciation physique au bureau, dans les magasins et aux nouveaux business models qui en découlent. Cela nous a amené par exemple à accompagner un acteur majeur du luxe à décliner en ligne ses activités de vente en boutique, notamment en capitalisant sur les réseaux sociaux, la vidéo et des outils de relation client augmentés.
En parallèle, en interne, nous avons également su innover pour continuer à mobiliser nos équipes. En effet, si la transition en télétravail d’un point de vue purement technologique s’est faite très facilement et en moins de 48 heures, c’est tout l’environnement et la culture de notre entreprise qu’il a fallu apprendre à retranscrire à distance. Cela est passé par une mobilisation formidable de nos managers en première ligne qui ont su accompagner leurs équipes à distance pour assurer la continuité des services et proposer de nouveaux moments d’échanges en direct.
Quels sont vos nouveaux chantiers de recherche et d’innovation ?
La recherche et l’innovation restent au cœur de notre ADN et nous avons de nombreux travaux sur plusieurs domaines : environnement, santé, semi-conducteurs... IBM se positionne comme un leader en la matière. Nous sommes l’entreprise ayant obtenu le plus de brevets aux États-Unis l’année dernière, pour la 28ème année consécutive.
Ce leadership en termes de recherche et d’innovation est aussi vrai en France.
Prenons l’exemple du quantique, qui est l’une de nos priorités clairement affichées. Il faut savoir qu’au cours des quatre dernières années, IBM a conçu près de 30 ordinateurs quantiques. L’un des plus récents, l’ordinateur quantique Raleigh a atteint un volume quantique de 64 qubits en juin 2020. Fin 2020, nous avons précisé nos objectifs en matière de quantique en traçant notre feuille de route aboutissant à l’atteinte de 1000 qubits en 2023. À Montpellier, nous avons ouvert, en 2018, notre premier pôle dédié au calcul quantique en France. Il vise à développer des projets de R&D avec l'industrie et la recherche. A ce titre, nous avons signé un partenariat avec l’Université de Montpellier. Nous venons d'inaugurer le premier ordinateur quantique qui ait été installé dans un datacenter hors d’un laboratoire, en Allemagne, en collaboration avec l'Institut Fraunhofer. Il s'agit de la première étape vers la mise à l'échelle commerciale de la technologie quantique d'IBM. Donc, comme le dit notre CEO Arvind Krishna, nous allons être en mesure de mettre à profit ces avancées quantiques très bientôt, dès 2023-2024, pour résoudre des grands défis sociétaux, notamment ceux en lien avec la protection de l’environnement.
Autre exemple, nos travaux autour de l’intelligence artificielle. Nous disposons de compétences de pointe en France, par exemple à Sophia-Antipolis, où nos équipes ont travaillé sur le premier bateau autonome dirigé par une IA, le Mayflower, et à Saclay, où nous inaugurerons un nouveau laboratoire de recherche en octobre 2021. Nous sommes depuis plusieurs années impliqués dans le développement de la recherche à Saclay, où nous avions inauguré notre premier laboratoire d'IA en 2018. Notre objectif est d'accompagner les entreprises françaises dans leur intégration de l’IA pour améliorer leur productivité et leur compétitivité. C'est d’ailleurs à Saclay que nous développons le projet AIDA dont je vous parlais précédemment.
Comment se situe la France dans votre secteur ?
La France est un pays qui dispose d’énormes atouts en matière de numérique et dans le secteur de l’IT.
Pour commencer, la France dispose d’un écosystème de start-up extrêmement riche. Une étude du cabinet Roland Berger indique que les 120 start-up les plus prometteuses du pays, qui composent l'indice French Tech 120, emploient actuellement 163.000 personnes et devraient créer 224.000 nouveaux emplois d'ici à 2025. Cela démontre la vivacité de la France sur le potentiel des start-up et leur capacité à créer de l'emploi. De même, on note en France qu’elles parviennent à réaliser des levées de fonds qui sont en constante augmentation : de 33%, selon le dernier baromètre EY sur l’attractivité de la France. Cela n’est pas le cas partout chez nos voisins.
Par ailleurs, dans le cadre du prochain budget à long terme de l'Union européenne (UE), la Commission européenne a proposé le programme Digital Europe (2021-2027), qui façonnera et soutiendra la transformation numérique de la société et de l'économie européennes. Il représente 750 milliards d'euros, dont au moins 20 % seront consacrés au soutien de la transition numérique. Le programme stimulera les investissements dans les supercalculteurs (2,2 milliards d'euros), l’IA (2,1 milliards d'euros), la cybersécurité (1,7 milliard d'euros) et les compétences numériques avancées (580 millions d'euros).
Enfin, la France est historiquement une terre d’innovation et dispose d’une R&D couvrant l’intégralité des champs scientifiques et techniques et de grands chercheurs, notamment en mathématiques.
La France consacre 49,5 milliards d’euros à la recherche, soit 2,22 % de son PIB. Elle dispose d’environ 200 organismes de recherche français dans le monde. L'Hexagone se distingue également en matière d'innovation : en se classant au 6e rang en nombre de brevets déposés, avec 7.934 brevets pour l'année 2020, au 7e rang en termes de publications scientifiques, et au 5e rang pour les co-publications internationales : 64 000, (Web of Science, Clarivate Analytics – InCites). Enfin, la France est le 9e pays qui emploie le plus de chercheurs : 306 000, (Données de l’Institut statistique de l’Unesco, extraites en janvier 2021).
Qu’est ce qui pourrait favoriser son leadership ?
La crise a mis en lumière deux défis majeurs que nous devons relever : la résilience et la souveraineté de nos entreprises, ainsi que le rôle du numérique comme vecteur d’agilité et de compétitivité pour les entreprises. En effet, il a permis à une partie des entreprises de continuer à fonctionner pendant la crise et il permet de garantir que les filières d’aujourd’hui aient un avenir.
Pour favoriser le leadership de la France sur ce sujet, nous avons deux enjeux importants : la digitalisation des entreprises, qui passe par les compétences, et la logique d’écosystème.
Il faut continuer à accélérer la transformation digitale des entreprises. Concrètement, il s'agit de renforcer l’offre technologique française et européenne dans les secteurs stratégiques tels que : l’IA, le Cloud, les données, le quantique, et bien-sûr la cybersécurité...
Il faut le faire en ayant à l’esprit l’importance, non seulement de développer les technologies, mais aussi leurs usages, au service du tissu industriel, des villes de demain, de notre santé, etc.
Tout cela est sous-tendu par l’enjeu capital des compétences, pour lequel la France a des atouts. L’investissement dans la formation sur toutes ces technologies est indispensable afin que chacun puisse trouver sa place dans la société hyper-technologique de demain – et pas uniquement les bac+5. C’est dans cet objectif que nous avons lancé en France, avec l’éducation nationale, BNP et Orange, le programme P-TECH qui vise à faire accompagner par des entreprises françaises des jeunes en bac professionnel, de la seconde au BTS, afin de les préparer au mieux au monde de l’entreprise.
L’autre chantier prioritaire selon moi est de continuer à accélérer les investissements dans une logique d’écosystème. En effet, la compétitivité repose sur des écosystèmes forts. Nous considérons que la France et l’Union européenne ont tout intérêt à promouvoir des partenariats fondés sur des valeurs européennes partagées, avec des partenaires qui sont en accord avec notre vision, notamment sur l’importance des enjeux de multi-cloud, de portabilité et d’interopérabilité. Et évidemment de sécurité.
À ce titre, nous accueillons avec enthousiasme les stratégies récemment dévoilées par le gouvernement français et la Commission sur les sujets cyber, quantique, et sur les questions de gouvernance et de sécurité des données.
Propos recueillis par Aude de Castet et Philippe Reiller
Béatrice Kosowski, diplômée de l’ESSEC en 1987, est Présidente d’IBM France depuis octobre 2020.
Après une expérience d’entrepreneur de six ans marqués par la création et le développement d’une start-up dans le domaine du Marketing, Béatrice a rejoint le groupe IBM en 1994 ou elle a occupé diverses fonctions dont la direction des ventes logicielles aux PME-PMI pour l’ensemble de l’Europe, du Moyen Orient et de l’Afrique puis présidente d’IBM France Financement, et vice-présidente IBM Global Financing pour l’Europe du Sud. Elle a ensuite assumé celle de Managing Director en charge du groupe SNCF, avant de devenir Directrice Générale France durant cinq ans de l’entité Global Technology Services, en charge des services informatiques et de la maintenance.
En tant que présidente d’IBM France, Béatrice Kosowski dirige l’ensemble des activités d’IBM en France - technologies, conseil et services, avec pour mandat d’accompagner avec son écosystème de partenaires la France et ses Entreprises dans leur transformation numérique en s’appuyant notamment sur des plateformes ouvertes et sécurisées de cloud hybride et de solutions d’Intelligence Artificielle.
Depuis 2019, Béatrice Kosowski est membre du Conseil d’Administration du Syntec Numérique. Elle y anime également au COMEX le programme Social, Formation et Attractivité.
En octobre 2020, elle a été nommée membre du Conseil d’Orientation Stratégique (COS) de l’université Paris-Saclay avec pour mission de l’accompagner sur ses orientations stratégiques et le suivi de sa mise en œuvre.
Près de vingt-cinq années au sein du groupe IBM, en France comme à l’international, lui confère une solide expérience des industries de hautes technologies et une compréhension approfondie des enjeux de transformation des entreprises et de leurs métiers.
Par passion comme par conviction personnelle et professionnelle, Béatrice, maman de deux grandes filles, est une dirigeante animée par l’esprit d’équipe et de corps, le management positif, la généralisation de la formation aux technologies et à la recherche, la mixité des talents et la création de valeur concrète pour les clients d’IBM, acteur de confiance.
Béatrice sponsorise à titre personnel au sein du Comité Exécutif d'IBM France trois missions, piliers de son engagement, la transformation d’IBM en France, le développement des talents et la promotion de l’inclusion et la diversité. Ses actions portent notamment en faveur du leadership au féminin, de l’inclusion des personnes en situation de handicap et de la neuro diversité. C’est donc tout naturellement qu’elle s’est engagée au sein du comité consultatif d’Auticonsult France, première entreprise de services numériques en France à employer spécifiquement des personnes en situation d’autisme.